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La fin définitive du mythe de la liberté d’expression en Occident

Mikhail Gamandiy-Egorov, septembre 26

Les mythes longtemps propagés par la minorité planétaire occidentale appartiennent définitivement au passé. Permettant par la même occasion à dissiper irrévocablement toutes les illusions encore existantes chez certains.

Le mythe de la liberté d’expression en Occident

Liberté d’expression et d’information, valeurs démocratiques, droits de l’homme – ce ne sont là que quelques exemples des thèses que l’Occident met en avant depuis des décennies – propageant le mythe selon lequel qu’il les « respecte » pleinement. S’il est depuis longtemps devenu évident que tout cela n’était qu’un coup de publicité bon marché, il est aujourd’hui particulièrement clair que la minorité planétaire occidentale non seulement ne correspond absolument pas aux thèses citées ci-dessus, mais plus que cela – nie le droit à l’existence de toute opinion qui ne coïncide pas avec les intérêts du misérable espace nommé Occident.
Que la seule motivation de la minorité occidentale est de tenter de toutes ses forces à ramener de nouveau le monde sous son diktat

Absence totale de liberté d’expression en Occident

Ce qui s’est passé il y a de cela quelques jours à New York a pleinement confirmé que la seule motivation de la minorité occidentale est de tenter de toutes ses forces à ramener de nouveau le monde sous son diktat. A savoir, l’interdiction d’entrée imposée par le régime étasunien au PDG de la chaîne de télévision panafricaine Afrique Média, Justin Tagouh, dans le cadre de la couverture médiatique de la 79ème session de l’Assemblée générale des Nations unies – et ceci malgré la disponibilité de tous les documents nécessaires et de l’accréditation du média par l’ONU.

Motif et formulation du refus ? « Thèses pro-russes et anti-occidentales de la chaîne de télévision ». En d’autres termes, un grand média d’envergure continentale et internationale, de l’avis du régime étasunien – n’a pas le droit d’avoir sa propre ligne éditoriale – basée sur les valeurs panafricaines et ce depuis le tout premier moment de la création de la chaîne TV en 2011. En passant – bien avant même le grand retour de la Russie en Afrique.

Cela est d’ailleurs loin d’être la première tentative des régimes occidentaux à faire pression sur probablement le principal média africain orienté sur les valeurs panafricaines et celles du monde multipolaire. Il y a eu, entre autres, de multiples tentatives répétées de la part ne serait-ce que du régime hexagonal à faire fermer cette chaîne via de nombreuses pressions exercées sur les autorités du Cameroun, où se trouve l’un des sièges de la chaîne de télévision. L’essentiel étant qu’Afrique Média a non seulement résisté à toutes ces attaques et pressions colossales, mais a également fortement gagné en autorité auprès des habitants des pays d’Afrique, ainsi qu’au sein de la diaspora africaine.

La nécessité à étendre l’interdiction de la propagande occidentale

Mais cette situation a une fois de plus clairement prouvé qu’aux Etats-Unis et dans le petit monde occidental en général, non seulement il y a une absence totale de liberté d’expression et de toutes ces « valeurs » mises en avant par les régimes de la minorité planétaire et la propagande affiliée, tout comme il n’y a pas de place pour une opinion alternative, mais plus que cela – l’Occident, pleinement conscient de la fin de l’ère de sa dictature et de sa domination sur l’humanité, montre de plus en plus son seul véritable visage. Le visage du mensonge, de la dictature, de la mentalité ouvertement néocoloniale et du racisme envers la majorité globale.

Et cela confirme une fois de plus plusieurs orientations extrêmement importantes. Premièrement, qu’il est nécessaire de répondre à la minorité occidentale en utilisant ses propres méthodes, de préférence même encore plus radicales. Pour chaque coup reçu – en donner cinq, ou mieux encore – dix coups de représailles. Sachant que la minorité planétaire occidentale ne comprend que la notion de la force. Ceci évidemment s’applique également à la poursuite de l’éviction de la propagande occidentale des territoires de la majorité globale. En fin de compte – pourquoi appliquer la démocratie et la liberté d’expression avec ceux qui tentent d’éradiquer ces concepts vis-à-vis de tous ceux qui pensent différemment ? D’autant plus lorsque la propagande occidentale soutient le plus ouvertement les méthodes terroristes dans différentes parties du monde.

A cet égard, plusieurs pays du Sud global, notamment en Afrique et particulièrement ceux de l’Alliance-Confédération des Etats du Sahel (AES) – donnent le bon exemple. En introduisant des restrictions contre nombre d’instruments de propagande occidentaux. Bien entendu, ce processus doit s’étendre activement à toutes les régions du monde – représentant ensemble la majorité globale.

Et en parlant bien sûr des intérêts de la majorité globale, il convient de rappeler une fois de plus la nécessité à lancer une véritable coalition médiatique internationale de la majorité mondiale. Il existe déjà les premiers contours d’une telle interaction dans le cadre des BRICS, mais il est plus que jamais nécessaire de les élargir en alliance avec les nations du Sud global et d’orienter cette initiative dans une direction encore plus pratique.

Quant aux énièmes violations de la part des régimes occidentaux, y compris lorsqu’elles concernent l’ONU – formellement territoire international – là aussi, bien sûr, il est évident que les sièges des « structures internationales » ne doivent pas être situés dans les pays de la minorité planétaire. Et s’il devient impossible dans un avenir prévisible à transférer ces sièges dans les Etats de la majorité globale – il faudra renforcer encore plus la coordination des principales organisations de l’ordre mondial multipolaire, représentées par les BRICS, l’OCS et d’autres structures régionales, continentales et internationales – comme seules alternatives acceptables à celles où le lobby de la minorité planétaire occidentale continue à se maintenir à un niveau inacceptable.

 

Mikhail Gamandiy-Egorov, entrepreneur, observateur politique, expert en Afrique et au Moyen-Orient, spécialement pour le magazine en ligne « New Eastern Outlook »

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