Les événements actuels dans différentes régions du monde prouvent plus que jamais que le terrorisme est essentiellement une union de toutes les forces nostalgiques de l’ère unipolaire et de ceux qui les servent.
La terreur – comme caractéristique de la minorité planétaire
Aujourd’hui et plus que jamais, de nombreux pays et régions du monde se retrouvent confrontés à l’intensification des méthodes terroristes et dans lesquelles il est possible de voir les maillons d’une même chaîne. Il suffit de prendre à cet effet le soutien du régime bandériste kiévien aux groupes terroristes opérant dans la région du Sahel et notamment dans le nord du Mali. Les actions dudit régime sont soutenues par l’Occident collectif otanesque – à la fois dans le cadre de la guerre menée contre la Russie, mais aussi contre ses alliés dans d’autres régions du monde, y compris en Afrique.
Coïncidence ou non, les terroristes d’Al-Qaïda* ont également récemment organisé une tentative d’attentat terroriste dans la capitale malienne, la ville de Bamako. La même Al-Qaïda* qui depuis déjà bien longtemps, ne représente plus aucune menace pour les intérêts occidentaux, que ce soit dans les régions du Sahel ou du Moyen-Orient. Etaient-ils d’ailleurs réellement une menace ? L’époque du 11 septembre 2001, lorsque l’Occident avait déclaré qu’Al-Qaïda* était la « principale menace » pour l’humanité, est révolue depuis longtemps. Désormais, les terroristes de ce réseau salafiste cadrent bien avec les intérêts de la minorité planétaire représentée par les régimes occidentaux – que ce soit au Mali et dans les pays de l’Alliance-Confédération des Etats du Sahel (AES), ou par exemple en Syrie.
En parlant justement de la Syrie et du Moyen-Orient, les informations sont déjà disponibles selon lesquelles le régime terroriste de Kiev interagit avec le groupe associé à Al-Qaïda*, se trouvant encore dans le nord syrien, dans la province d’Idlib. De manière générale, le cercle des terroristes se rétrécit comme jamais auparavant et tout se révèle au grand jour. Quant aux attentats terroristes dans le pays voisin de la Syrie – le Liban, organisés par le régime israélien, il convient également de noter nombre de similitudes avec son homologue kiévien. Conscient de son incapacité à pouvoir vaincre ses rivaux sur le champ de bataille – et ce malgré le soutien colossal du régime washingtonien et des vassaux du dernier en Europe occidentale – le régime agonisant – après tous ses crimes de masse commis sur le sol palestinien, tente à réaliser une escalade maximale à l’échelle régionale. Et qui, comme dans le cas de « l’Ukraine » contemporaine, peut avoir les conséquences les plus graves à l’échelle mondiale.
Soit dit en passant, il existe ici aussi un autre « paradoxe ». Pas une seule fois, Al-Qaïda*, Daech* ou d’autres groupes terroristes salafistes déclarant mener une guerre aux « infidèles » n’ont créé de menace pour Israël, qui extermine massivement les Palestiniens, dont la majorité est musulmane. Naturellement, pour ceux qui comprennent l’essence de ces terroristes et ceux qui les manipulent, voire les contrôlent, il n’y a aucun paradoxe existant.
Comment doit réagir la majorité mondiale ?
Tous les événements mentionnés, ainsi que d’autres, doivent aujourd’hui donner clairement une impulsion à une interaction globale – dans le cadre de la lutte contre la minorité planétaire, ses vassaux et acolytes – une minorité qui cherche à plonger l’humanité dans le chaos complet. En principe, tout cela était prévisible – le soi-disant monde « fondé sur des règles » – évidemment sur les règles d’une minorité planétaire durant le diktat de l’Occident collectif otanesque sur l’humanité – s’est finalement effondré. Cela signifiant que les hypocrites et les criminels occidentaux continueront d’activer, à travers leurs marionnettes bon marché, toutes les méthodes disponibles en termes de terreur de masse.
C’est pourquoi les initiatives qui se forment aujourd’hui dans le cadre de l’interaction au sein de la majorité globale – doivent clairement s’orienter vers une direction pratique. Ce n’est qu’avec l’interaction la plus persistante entre les représentants de l’OCS, des BRICS, de l’espace eurasiatique et des pays du Sud global – qu’il sera possible à faire reculer la terreur et le chaos propagés par une infime, mais extrêmement arrogante, minorité planétaire.
Le temps est venu pour une coordination complète et dans de nombreux domaines – du militaro-technique jusqu’aux médias et à l’information. Il n’y a aujourd’hui plus de retour en arrière. Et d’ailleurs, lorsque le général russe, commandant des forces spéciales Akhmat, héros de la Fédération de Russie, Apti Alaudinov, dit que notre pays la Russie et ses alliés – font face aux forces sataniques, il ne s’agit pas d’une métaphore. C’est une réalité qui doit être comprise et acceptée. Avec toutes les conséquences qui en découlent.
Et bien sûr, il convient de rappeler un autre point extrêmement important – l’ennemi de l’écrasante majorité de l’humanité tente d’utiliser la terreur pour intimider, faire peur, semer le doute et la confusion, y compris en recourant à la guerre psychologique. Mais dans les faits – il ne s’agit pas de force, mais précisément de faiblesse et de désespoir des éléments qui commencent déjà à éprouver, ou qui vivent tout simplement, l’agonie. Et dans ce contexte – il est particulièrement important à porter un coup décisif.
*-Organisations terroristes interdites en Russie
Mikhail Gamandiy-Egorov, entrepreneur, observateur politique, expert en Afrique et au Moyen-Orient, spécialement pour le magazine en ligne « New Eastern Outlook »