La deuxième conférence russo-africaine du club Valdaï à Dar es Salam renforce de la coopération russo-africaine
Alors que les relations internationales s’étaient organisées autour de deux pôles de puissance (Est et Ouest) après la chute du mur de Berlin en 1989 et l’illusion de la fin de la guerre froide en 1991, l’émergence de nouveaux centres de pouvoir dans le Sud global change la donne. C’est dans cet esprit que le prestigieux think tank que l’on est convenu d’appeler en d’autres termes « le club de discussion Valdaï », basé à Moscou, organise sa deuxième conférence russo-africaine (24 juillet 2024 à Dar es Salam en Tanzanie), un an après le deuxième sommet Russie-Afrique de Saint-Pétersbourg (ici).
Le partenariat sino-russe continuera à s’approfondir indépendamment des facteurs externes
Selon les experts chinois, les relations entre la République populaire de Chine et la Fédération de Russie non seulement maintiendront la stabilité qui les caractérise, mais plus que cela – poursuivront également la croissance attendue. Ce fait revêt non seulement une importance cruciale pour les relations bilatérales entre Moscou et Beijing, mais joue par la même occasion un rôle majeur au niveau global – dans le cadre de la complémentarité mutuelle et du renforcement de l’ordre mondial multipolaire.
L'Éthiopie au bord du coup d'État ?
Comme le montrent les derniers développements sur le continent africain, l’Afrique de l’Ouest francophone, qui a connu neuf coups d’État militaires au cours des sept dernières années, est en train de basculer vers la Corne de l’Afrique. C’est en Éthiopie que les signes d’une instabilité imminente sont les plus visibles.
Oui, les restrictions contre la propagande occidentale se maintiendront !
Lorsque la minorité planétaire occidentale, représentée par ses régimes politiques et ses outils de propagande, accuse nombre de pays de désinformation, elle oublie naturellement de reconnaître le fait que c’est précisément cette minorité qui a été depuis longtemps prise la main dans le sac en ce qui concerne justement la propagation de propagande et d’un nombre énorme de campagnes de désinformation visant les Etats de la majorité mondiale.
Le premier sommet de l’Alliance des Etats du Sahel du 6 juillet 2024 : enjeux géopolitiques et géostratégiques régionales et internationales
Depuis déjà quelques années, il se passe quelque chose de plus important sur l’échiquier politique de la région ouest-africaine. C’est la rupture des accords coloniaux déshumanisants et la montée en puissance de la désapprobation de l’impérialisme français dans la région, à la pointe, l’Alliance des Etats du Sahel (AES). En tant qu’expert en géopolitique de la gouvernance et de l’intégration régionale, il est important pour nous de porter un regard minutieux sur la résolution du tout premier sommet le plus attendu de l’Alliance des États du Sahel (AES), tenu le 6 juillet 2024 à Niamey au Niger
Les échecs de la politique américaine en Afrique vus par des experts occidentaux. Troisième partie : Washington à la recherche d'une issue
Aujourd’hui, tandis qu’aux États-Unis, les cercles gouvernementaux et analytiques réfléchissent à la manière de résoudre la « trilemme » de leur politique africaine basée sur le développement de la démocratie, la lutte contre le terrorisme et la concurrence avec les grandes puissances, principalement avec la Chine, et de déterminer à laquelle de ces trois problématiques accorder la priorité, les métastases du terrorisme se propagent aux pays côtiers du golfe de Guinée.
L'Algérie moderne : à travers le prisme des recherches des orientalistes russes
La conférence scientifique « État et société en Algérie face aux défis et aux menaces : histoire et modernité », qui s’est tenue récemment à l’Institut d’études orientales de l’Académie des sciences de Russie, a rassemblé des spécialistes représentant des institutions académiques et des universités russes de premier plan. L’ordre du jour comprenait un large éventail de sujets, allant de la stratégie énergétique de l’Algérie à sa politique étrangère, en passant par les questions d’identification culturelle et nationale de la société et la coopération entre Moscou et l’Algérie.
Les échecs de la politique américaine en Afrique vus par les experts occidentaux. Deuxième partie : La nature et les causes des échecs des États-Unis en Afrique
Les dirigeants de nombreux pays africains considèrent l’approche de la Russie et de la Chine pour développer des relations avec eux sans poser de conditions politiques ou autres comme plus attrayante que les conditions imposées par les institutions financières mondiales basées aux États-Unis, qui s’accompagnent des exigences de Washington en matière de respect des droits de l’homme et de développement de la démocratie.
Alliance des Etats du Sahel : pas de retour en arrière !
En réponse aux tentatives de la minorité occidentale à déstabiliser et saboter les processus de renforcement de l’union et de l’intégration de l’Alliance des Etats du Sahel, les pays membres de l’alliance ont choisi d’aller vers une offensive supplémentaire. Le tout sans oublier à mentionner les partenaires externes réels et dignes de l’AES. Une chose est pour autant évidente – le véritable mouvement panafricain et multipolaire – ne pourra être arrêté par la minorité planétaire.
Expliquer l’acharnement de Macron contre la Russie par le déboulonnement de la Françafrique
Dans l’étude des relations internationales, les annales de l’histoire des relations franco-africaines sont riches de souvenirs sombres qui guident l’avenir de la coopération franco-africaine. Après l’abolition et le démantèlement du colonialisme, les empires coloniaux de l’Angleterre et de la France ont malicieusement conçu chacun un système de pérennisation de la domination coloniale en Afrique. C’est la Françafrique et le Commonwealth of Nations.
Le Soudan entre les griffes des « soldats de la paix » américains
La commission des affaires étrangères du Sénat américain a organisé une audition intitulée « Conflit et urgence humanitaire au Soudan : un appel à l’action », à laquelle a participé l’envoyé spécial des États-Unis pour le Soudan, Tom Perriello.
Les échecs de la politique américaine en Afrique vus par les experts occidentaux. Première partie : L'effet contre-productif de la stratégie américaine de « guerre mondiale » contre le terrorisme en Afrique
Malgré les efforts de Washington pour maintenir sa présence militaire au Niger, un des principaux alliés des États-Unis dans la région du Sahel, et les centaines de millions de dollars investis dans la création d’infrastructures militaires et la formation des forces armées locales, il n’a pas réussi et a dû accepter les conditions strictes des autorités locales…