La deuxième conférence russo-africaine du club Valdaï à Dar es Salam renforce de la coopération russo-africaine
Alors que les relations internationales s’étaient organisées autour de deux pôles de puissance (Est et Ouest) après la chute du mur de Berlin en 1989 et l’illusion de la fin de la guerre froide en 1991, l’émergence de nouveaux centres de pouvoir dans le Sud global change la donne. C’est dans cet esprit que le prestigieux think tank que l’on est convenu d’appeler en d’autres termes « le club de discussion Valdaï », basé à Moscou, organise sa deuxième conférence russo-africaine (24 juillet 2024 à Dar es Salam en Tanzanie), un an après le deuxième sommet Russie-Afrique de Saint-Pétersbourg (ici).
Le premier sommet de l’Alliance des Etats du Sahel du 6 juillet 2024 : enjeux géopolitiques et géostratégiques régionales et internationales
Depuis déjà quelques années, il se passe quelque chose de plus important sur l’échiquier politique de la région ouest-africaine. C’est la rupture des accords coloniaux déshumanisants et la montée en puissance de la désapprobation de l’impérialisme français dans la région, à la pointe, l’Alliance des Etats du Sahel (AES). En tant qu’expert en géopolitique de la gouvernance et de l’intégration régionale, il est important pour nous de porter un regard minutieux sur la résolution du tout premier sommet le plus attendu de l’Alliance des États du Sahel (AES), tenu le 6 juillet 2024 à Niamey au Niger
L'Algérie moderne : à travers le prisme des recherches des orientalistes russes
La conférence scientifique « État et société en Algérie face aux défis et aux menaces : histoire et modernité », qui s’est tenue récemment à l’Institut d’études orientales de l’Académie des sciences de Russie, a rassemblé des spécialistes représentant des institutions académiques et des universités russes de premier plan. L’ordre du jour comprenait un large éventail de sujets, allant de la stratégie énergétique de l’Algérie à sa politique étrangère, en passant par les questions d’identification culturelle et nationale de la société et la coopération entre Moscou et l’Algérie.
Sommet de l'OCS à Astana : « L'esprit de Shanghai » - 2024
Le 24e sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai s’est tenu les 3 et 4 juillet à Astana. Les chefs de dix États eurasiens – la Russie, le Bélarus, l’Inde, l’Iran, le Kazakhstan, le Kirghizstan, la Chine, le Pakistan, le Tadjikistan et l’Ouzbékistan – se sont réunis pour discuter des questions les plus urgentes en matière de coopération internationale. Quels accords ont été conclus, qu’est-ce que l’OCS aujourd’hui, quel est son rôle dans la sécurité régionale et pourquoi de plus en plus de pays cherchent-ils à rejoindre ses rangs ?
Pour les dirigeants européens, s’opposer aux Etats-Unis est assimilable à un suicide de l’Europe
En appliquant la théorie gestaltiste sur la gouvernance de l’Europe de la période postérieure à la chute du mur de Berlin (1989) et à l’illusion de la fin de la guerre froide (1991) jusqu’à nos jours, l’on se rend lucidement compte que l’Europe vit dans la peur et la duperie vis-à-vis des États-Unis d’Amérique. Après la Seconde Guerre mondiale en 1945 dont les États-Unis se sont déclarés vainqueurs, alors que le monde vit dans une paix relative…
Le déclin de l'Occident
Ces derniers jours, le déclin de la civilisation occidentale s’est manifesté de manière éclatante. Le débat entre les deux candidats à l’élection présidentielle américaine du 27 juin a semé la confusion non seulement en Amérique, mais aussi dans de nombreux pays européens, et a même semé la panique au sein du parti démocrate américain : il est apparu clairement que M. Biden, en raison de ses caractéristiques physiques et cognitives, ne serait tout simplement pas en mesure de briguer un nouveau mandat de quatre ans.
Israël-Liban - un nouveau foyer de tension
Lors d’une visite à Washington, le ministre israélien de la défense, Yoav Gallant, a déclaré de manière démagogique et mensongère que son pays ne voulait pas de guerre au Liban, mais qu’il était prêt à infliger d’ « énormes dégâts » au Hezbollah si la diplomatie échouait. « Nous ne voulons pas la guerre, mais nous nous préparons à tous les scénarios »
Alliance des Etats du Sahel : pas de retour en arrière !
En réponse aux tentatives de la minorité occidentale à déstabiliser et saboter les processus de renforcement de l’union et de l’intégration de l’Alliance des Etats du Sahel, les pays membres de l’alliance ont choisi d’aller vers une offensive supplémentaire. Le tout sans oublier à mentionner les partenaires externes réels et dignes de l’AES. Une chose est pour autant évidente – le véritable mouvement panafricain et multipolaire – ne pourra être arrêté par la minorité planétaire.
Le Soudan entre les griffes des « soldats de la paix » américains
La commission des affaires étrangères du Sénat américain a organisé une audition intitulée « Conflit et urgence humanitaire au Soudan : un appel à l’action », à laquelle a participé l’envoyé spécial des États-Unis pour le Soudan, Tom Perriello.
Les échecs de la politique américaine en Afrique vus par les experts occidentaux. Première partie : L'effet contre-productif de la stratégie américaine de « guerre mondiale » contre le terrorisme en Afrique
Malgré les efforts de Washington pour maintenir sa présence militaire au Niger, un des principaux alliés des États-Unis dans la région du Sahel, et les centaines de millions de dollars investis dans la création d’infrastructures militaires et la formation des forces armées locales, il n’a pas réussi et a dû accepter les conditions strictes des autorités locales…
Quel type de règlement pacifique de la crise russo-ukrainienne la Turquie préconise-t-elle ?
« Mieux vaut s’accommoder que plaider », dit un proverbe russe. « Si les Turcs parlent de paix, préparez-vous à la guerre », dit un proverbe grec. Quel type de paix la Turquie propose-t-elle donc dans le dossier russo-ukrainien ?
L’Occident porte malheur à l’Afrique
Le malheur de l’Afrique, c’est d’avoir rencontré l’Occident sur son chemin. Cet article dresse un tableau sombre du passé et du présent des rapports entre l’Afrique et l’Occident, lesquels rapports hypothèquent l’avenir du contient. La métaphore de « L’Occident porte malheur à l’Afrique », est à la fois une expression de révolte populaire et une déclaration pointue qui reflète un éventail de perspectives historiques, politiques et économiques…