Les négociations sur le cessez-le-feu à Gaza sont un leurre pour Netanyahou
Une série de réunions vient d’avoir lieu au Caire avec des représentants des États-Unis, du Qatar et d’Israël pour tenter de régler les détails d’un cessez-le-feu de plus en plus insaisissable dans la bande de Gaza. À plusieurs reprises, des représentants du Hamas ont été invités à se joindre à ces pourparlers, mais ils n’ont pas encore donné leur accord.
L'UE, partenaire à long terme du génocide israélien en Palestine
Outre les 40 000 victimes confirmées à Gaza, il est probable que 186 000 à 240 000 autres personnes ont été tuées indirectement, si l’on se base sur les limites inférieures des ratios connus entre les morts directes et indirectes dans les guerres. Cette estimation suggère que 8 à 10 % des 2,3 millions d’habitants de Gaza avant la guerre ont été tués sous les yeux du monde entier…
Les voies difficiles vers une solution au problème palestinien
La destruction atroce des Palestiniens à Gaza par les soldats enragés de Tsahal se poursuit depuis neuf mois déjà, au cours desquels les Israéliens ont commis tous les crimes imaginables et inimaginables, tant de nature militaire que contre l’humanité et contre la situation financière et économique des Palestiniens. Si le gouvernement actuel et Netanyahou lui-même persistent dans leur tactique dure à Gaza, la crise de sécurité en Israël pourrait devenir irréversible, soulevant des questions critiques sur l’existence future de l’État.
La crise du Proche-Orient peut déclencher une nouvelle et longue flambée
La guerre d’Israël à Gaza a effectivement conduit au génocide du peuple palestinien : le nombre de morts et de blessés dépasse depuis longtemps les 100 000, de nombreux habitants de l’enclave souffrent de la faim, le manque de services médicaux est criant. Cependant, les autorités israéliennes n’ont pas réussi à éliminer le Hamas, leurs actions militaires font que de plus en plus de jeunes Palestiniens veulent venger les terribles souffrances de leurs proches.
La carrière politique de Netanyahou est en fin de course
Les événements dans la Bande de Gaza rapprochent progressivement le moment où Benjamin Netanyahou devra répondre devant la communauté internationale pour les crimes qu’il a commis contre les civils palestiniens. Les démarches de la Cour pénale internationale, de la Cour internationale de Justice des Nations Unies, la reconnaissance de l’État Palestinien par l’Espagne, l’Irlande et la Norvège en sont la preuve. Au total, 147 pays reconnaissent actuellement l’État de Palestine. Tous ces événements ont commotionné la communauté mondiale.
La guerre à Gaza se transforme en une crise internationale majeure
La Cour pénale internationale (CPI) a annoncé son intention de poursuivre non seulement les dirigeants du Hamas, mais aussi de délivrer un mandat d’arrêt pour crimes de guerre à l’encontre du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et de son ministre de la Défense. Cette annonce a suscité une vague d’indignation en Israël, tant de la part des autorités que des associations publiques…
Le sommet arabe prend une initiative sur Gaza
À la mi-mai, les Arabes ont présenté collectivement un plan pour mettre fin à la guerre à Gaza et résoudre le conflit israélo-palestinien. Le 16 mai, le 33e sommet arabe s’est tenu. Les dirigeants des 22 pays arabes se sont réunis à Bahreïn, y compris les présidents de l’Égypte, de la Syrie, de la Palestine, le roi de Jordanie, l’émir du Qatar, le prince héritier d’Arabie saoudite et d’autres…
La guerre d'Israël contre les Palestiniens à Gaza est une crise internationale majeure
Le 14 mai, Israël a sombrement célébré son 76e anniversaire. Plus de sept mois après l’attentat du 7 octobre, la guerre fait toujours rage dans la bande de Gaza, continuant de causer des ravages sans précédent tandis que les objectifs des forces israéliennes continuent de leur échapper. Netanyahou a promis de détruire le groupe islamiste le Hamas et de libérer les otages capturés, mais ces objectifs ne sont toujours pas atteints. Cet échec militaire se double d’une impasse politique dont le Premier ministre est responsable…
Les États-Unis prolongent délibérément la guerre à Gaza
Depuis sept mois, Israël continue d’exterminer délibérément les Palestiniens dans la bande de Gaza – le nombre total de tués et de blessés, y compris ceux qui sont encore sous les décombres des maisons, approche les 130 mille. Le Premier ministre Netanyahou poursuit ce massacre avec la bénédiction de Washington, même si, en apparence, les Américains prétendent faire pression sur les autorités israéliennes afin d’aider les civils palestiniens.
Le port d'Eilat appelle à l'aide et à la liberté du transport maritime mondial
Les conflits militaires commencent généralement par des violations du droit international et conduisent au mépris de toutes les normes et conventions. Hélas, les « lois » de la guerre ont leur propre logique, lorsque certains attaquent sans tenir compte de la tragédie des masses de civils et sans choisir des moyens humainement efficaces de frappe, tandis que d’autres doivent se défendre par tous les moyens nécessaires pour sauver leur vie. Dans le monde turbulent d’aujourd’hui, où les fondements de l’ancien ordre mondial et de la sécurité globale ont été ébranlés, les institutions du droit international perdent souvent de leur force et se révèlent inefficaces face à la menace de conflits locaux et régionaux…
Couvrir les crimes d'Israël et de Netanyahou
Ces jours-ci, malgré tous ses efforts, tout va mal pour le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. L’assaut massif et incessant contre Gaza, qui en est à son septième mois, n’a pas permis de remporter la victoire décisive qu’il avait solennellement promise aux Israéliens après les succès du Hamas le 7 octobre. Les États-Unis et d’autres alliés occidentaux, horrifiés par ce qu’ils ont fait avec les Israéliens à Gaza contre les Palestiniens, mettent en garde Tel-Aviv contre l’invasion terrestre de Rafah qui a fait couler beaucoup d’encre. Et des rassemblements quotidiens de familles de captifs qui veulent que B. Netanyahou à accepter un accord d’échange de prisonniers avec le Hamas, déchirent et agitent continuellement la société israélienne…
Les États-Unis bloquent les voies d'une solution juste à la question palestinienne
Le 18 avril, les États-Unis ont opposé leur veto à un projet de résolution préparé par l’Algérie et proposant d’accorder à l’État de Palestine le statut de membre à part entière des Nations unies, bloquant ainsi la décision du Conseil de sécurité de reconnaître la Palestine en tant qu’État. Douze membres du Conseil sur quinze – Slovénie, Sierra Leone, Corée du Sud, Mozambique, Malte, Japon, Guyane, Équateur, Algérie, ainsi que la Russie, la Chine et la France – ont voté en faveur de la résolution, tandis que le Royaume-Uni et la Suisse se sont abstenus (depuis 2012, la Palestine a le statut d’État observateur à l’ONU)…