La partie consciente et inconsciente de la communauté internationale sont en lutte, les complexés sont agressifs. Constituée par le Sud global et l’Alliance BRICS, la partie consciente de l’humanité se mobilise et fédère autour de la fédération de Russie pour renverser l’ordre mondial unipolaire, précipitant ainsi le déclin de l’Occident.
Comme il fallait s’y attendre, la minorité planétaire occidentale intensifie au maximum ses tentatives de pression psychologique sur tous les pays et alliances appartenant à la majorité mondiale, tentant avec les dernières forces d’arracher au moins une petite revanche et à récupérer au moins partiellement les positions déjà massivement perdues. Cela est clairement visible aujourd’hui dans nombre de pays africains, où les Occidentaux continuent à subir de nouvelles défaites. Mais ces derniers n’ont toujours pas réalisé que leurs propres actions ne font qu’accélérer le processus de leur éviction.
Alors que les relations internationales s’étaient organisées autour de deux pôles de puissance (Est et Ouest) après la chute du mur de Berlin en 1989 et l’illusion de la fin de la guerre froide en 1991, l’émergence de nouveaux centres de pouvoir dans le Sud global change la donne. C’est dans cet esprit que le prestigieux think tank que l’on est convenu d’appeler en d’autres termes « le club de discussion Valdaï », basé à Moscou, organise sa deuxième conférence russo-africaine (24 juillet 2024 à Dar es Salam en Tanzanie), un an après le deuxième sommet Russie-Afrique de Saint-Pétersbourg (ici).
À la croisée des chemins de la puissance et de la coopération, le Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) se profile comme un événement déterminant pour l’avenir de l’Alliance BRICS. Un rendez-vous historique où les géants émergents de la planète se réunissent pour redessiner les contours de la géopolitique mondiale et forger un destin commun.