À Kazan, les BRICS ont fait trembler le monde ! Le premier jour du 16ème sommet a été une réussite retentissante, marquant un tournant historique dans la coopération entre les puissances émergentes. Un nouveau chapitre s’ouvre pour les pays du Sud, prêts à prendre leur destin en main et à façonner l’avenir de la planète.
Contexte géopolitique
À l’aube d’une nouvelle ère géopolitique, les BRICS se réunissent à Kazan pour défier l’ordre établi. Alors que les tensions mondiales atteignent un point de non-retour, les puissances émergentes s’apprêtent à redessiner les contours du monde. Le 16ᵉ sommet des BRICS sera-t-il le coup d’envoi d’une révolution géopolitique ? Les puissances occidentales tremblent-elles devant l’émergence d’un nouveau monde multipolaire ?
Kazan, ville symbole de la convergence des civilisations, devient le théâtre d’un jeu d’échecs géopolitique où l’enjeu n’est rien moins que l’avenir de la planète. Ainsi, inauguré le 22 octobre 2024 à Kazan en Russie, le 16ème sommet des BRICS réunit les dirigeants des pays membres de l’Alliance et leurs alliés d’Afrique, d’Asie et d’Amérique Latine pour aborder les enjeux mondiaux critiques et fortifier leur coopération économique et politique. Offrant une alternative à l’hégémonie occidentale, les BRICS promeuvent un modèle de gouvernance mondiale ancré sur la multipolarité, la solidarité et le respect de la souveraineté nationale. Les priorités incluent l’expansion de leur influence économique et politique, la création d’un fonds d’investissement commun, ainsi qu’une monnaie de réserve partagée.
L’intégration de nouveaux pays – Egypte, Emirats Arabes Unis, Ethiopie, Iran et Arabie Saoudite – accentue leur poids sur la scène internationale. Des annonces marquantes ont ponctué le premier jour, notamment la création d’un Parlement des BRICS et l’établissement d’une stratégie collective pour la coopération. En s’engageant pour un monde plus équitable, ce sommet marque un tournant historique pour la coopération Sud-Sud, promettant une nouvelle ère de gouvernance mondiale. Les BRICS, désormais incontournables, sont voués à accroître leur influence dans les années à venir. Kazan a ainsi vu naître un nouveau monde. Les BRICS ont franchi le Rubicon, déclarant leur indépendance vis-à-vis de l’hégémonie occidentale. L’émergence d’un ordre mondial multipolaire est désormais inéluctable. Les puissances émergentes ont pris les rênes de l’histoire, dessinant un avenir où la diversité est une force et la coopération une règle.
L’avenir est écrit, mais une question reste : quels seront les contours de ce nouveau monde ? Et place occupera désormais la minorité occidentale dans l’échiquier mondial ?
Succès du premier jour du sommet : l’inquiétude des occidentaux
Alors que les BRICS se réunissent à Kazan, une ombre plane sur les capitales occidentales. Le premier jour du sommet a sonné l’alarme : les puissances émergentes s’unissent, défiant ouvertement l’hégémonie occidentale. Les grandes puissances traditionnelles tremblent-elles devant l’émergence d’un nouveau monde multipolaire ? Les décisions prises à Kazan font trembler les fondements de l’ordre mondial unipolaire établi depuis des décennies.
L’émergence des BRICS, accentuée par le sommet de Kazan du 22 au 24 octobre 2024, attire l’attention de l’Occident, jusqu’alors endormi face à cette réalité géopolitique. Avec plus de 200 réunions officielles cette année, les pays de l’Alliance BRICS renforcent leur position stratégique. Selon Reuters, ce forum menace le système financier mondial dominé par les États-Unis en envisageant une plateforme alternative de paiements internationaux. Ce réseau, innovant grâce à l’utilisation de la Blockchain, relie les banques centrales des BRICS et facilite les transactions en devises nationales, contournant ainsi le dollar et répondant aux contraintes imposées par les sanctions occidentales.
Avec la présence d’une vingtaine de chefs d’Etat influents et un poids économique surpassant déjà celui du G7, l’isolement de l’Occident se profile, marquant peut-être la fin de l’hégémonie américaine. C’est ainsi qu’au cœur des discussions géopolitiques actuelles, le sommet des BRICS à Kazan suscite une attention particulière de la part des observateurs occidentaux, perçus comme focalisés sur leurs propres intérêts stratégiques. Face à cette organisation internationale qui regroupe désormais des puissances émergentes telles que l’Egypte, l’Iran, les Emirats arabes unis, l’Arabie saoudite et l’Ethiopie, l’Occident semble réagir avec une inquiétude palpable. Historiquement à l’origine de structures comme l’OTAN ou l’Union européenne, l’Occident perçoit ces alliances nouvelles sous un prisme souvent critique, les interprétant comme des menaces potentielles.
Les BRICS apparaissent ainsi non seulement comme un bloc influent, mais aussi comme un vecteur de stratégies alternatives face à l’hégémonie traditionnelle, notamment avec la Russie et la Chine jouant des rôles clés. Leurs démarches sont, sans doute, considérées par certains observateurs de ligne occidentale comme de la désinformation, mais pour beaucoup, elles reflètent des aspirations légitimes au développement et à la coopération internationale authentique. L’Alliance BRICS a mis le feu aux poudres de l’ordre mondial unipolaire. Kazan, ville symbole de la résistance, a vu naître une nouvelle ère de coopération et de défiance. Les puissances émergentes ont pris le pouvoir, renversant la donne géopolitique. Le monde tremble, mais les BRICS avancent, dessinant un avenir où la diversité est une force et la coopération une règle.
Un tournant historique pour la coopération Sud-Sud : les BRICS à l’aube d’une nouvelle ère
Les BRICS, moteurs d’une révolution géopolitique, s’apprêtent à faire basculer l’ordre mondial américano-occidental. La coopération Sud-Sud entre dans une nouvelle ère, où les puissances émergentes prennent les rênes de leur destin. Les BRICS sont-ils prêts à prendre le relais des puissances occidentales et à redessiner l’avenir de la planète ?
A l’aube d’une nouvelle ère géopolitique, le 16ème sommet des BRICS à Kazan s’affirme comme un tournant historique pour la coopération Sud-Sud. Réunissant les dirigeants de l’Alliance BRICS et leurs alliés, ce sommet démontre la capacité de cette Alliance à façonner un modèle innovant de gouvernance mondiale fondé sur la solidarité et la complémentarité. Avec la volonté de renforcer la coopération économique et politique, de créer un fonds d’investissement commun et d’adopter une monnaie de réserve partagée, les BRICS proposent une alternative ambitieuse à l’hégémonie occidentale. En pleine transformation paradigmatique, ces nations émergentes s’engagent à promouvoir un monde plus multipolaire et équitable, en dénonçant les sanctions unilatérales et en réclamant une refonte des institutions internationales.
Portant la responsabilité historique d’unir leurs forces, les BRICS aspirent à initier un leadership mondial fondé sur la collaboration et la justice, façonnant ainsi un avenir socioéconomique plus égalitaire et paisible. Les BRICS ont sonné l’heure de la libération. La coopération Sud-Sud est désormais une réalité géopolitique majeure, libérant les pays du Sud de la tutelle occidentale. Un nouveau monde émerge, où les puissances émergentes dessinent l’avenir de la planète avec courage et détermination.
De ce qui précède, on peut dire que Kazan, ville symbole de la convergence des civilisations, a vu naître une nouvelle ère de coopération. Les BRICS ont franchi une étape décisive vers une gouvernance mondiale plus plurielle, plus équitable et plus forte. Le monde bipolaire cède la place à un monde multipolaire, où les pays émergents prennent leur destin en main. L’Alliance BRICS dessine l’avenir, un avenir où la diversité est une force, où la coopération est une règle et où la prospérité est partagée. Mais pouvons-nous vraiment imaginer un monde où les BRICS seraient les nouveaux architectes de l’ordre mondial ? Les puissances occidentales sont-elles prêtes à partager le pouvoir ? L’avenir le dira, mais une chose est certaine : l’histoire vient de prendre un nouveau virage.
Mohamed Lamine KABA, Expert en géopolitique de la gouvernance et de l’intégration régionale, Institut de la gouvernance, des sciences humaines et sociales, Université panafricaine, spécialement pour le magazine en ligne « New Eastern Outlook »