Les véritables projets de la Turquie : adhésion tant attendue aux BRICS ou exploration du terrain ?
Dans le monde de la grande politique, la Turquie a l’habitude des manœuvres diplomatiques et des changements opportunistes. Aujourd’hui, le pays tente de prendre sa place dans un monde polycentrique. L’idée d’une adhésion aux BRICS est en train de devenir un marqueur de la diplomatie turque.
Sergueï Riabkov : « Nous ne recherchons pas le sensationnalisme, mais des résultats concrets »
Il ne reste que quelques semaines avant le sommet des BRICS à Kazan. Peut-on s’attendre à un élargissement de l’alliance ? Quels sont les critères pour les pays partenaires ? Comment l’« Occident collectif » réagit-il au renforcement de la position des BRICS sur la scène mondiale ?
Un horizon chargé de menaces pour les Etats-Unis
Les Etats-Unis sont confrontés à des menaces colossales internes et externes, qui pèsent sur leur sécurité, leur stabilité et leur prospérité. Toutes les théories nées de la plume des théoriciens, diplomates et concepteurs de la politique étrangère des Etats-Unis sont en passe d’être foulées au pieds. Malgré les œuvres fécondes de Brzezinski, Kissinger, Fukuyama, ainsi que celles de bien d’autres encore de la loge occidentale, les Etats-Unis n’ont plus le monopole de l’initiative stratégique que nous avons bien démontré dans un article séparé.
Le Panafricanisme et l'Alliance BRICS constituent deux piliers indissociables pour façonner un Sud global en pleine émergence
Le Panafricanisme et l’alliance BRICS représentent deux forces puissantes qui peuvent contribuer à façonner un Sud global en pleine émergence. Alors que le Panafricanisme promeut l’unité, la solidarité et la coopération entre les nations africaines, l’alliance BRICS/BRICS+ quant à elle, représente un groupe de pays émergents qui cherchent à renforcer leur influence économique et politique sur la scène internationale.
Message subliminal de Pékin à Washington au milieu des tambours de guerre
La colère est pyromane. Sous son emprise, on a tendance à provoquer une réaction de l’adversaire, qui servira de carburant pour attiser les flammes, et accroître ainsi la légitimité de l’enfer colérique. La méthode est commode pour pratiquer l’inversion accusatoire et faire de celui qui réagit à l’agression l’instigateur de l’enfer. Aujourd’hui, Washington est en colère. L’objet de cette colère est la spectaculaire montée en puissance de la Chine, qui ébranle chaque jour davantage les fondements et la légitimité de la domination des Etats-Unis sur le monde.
Pour consolider le multipolarisme, l'Alliance BRICS et le Sud global ont intérêt à reconsidérer leur participation au sein du FMI et l'OMC
Le renforcement du multipolarisme est essentiel pour l’équilibre mondial. Dans cette optique, l’Alliance BRICS ainsi que les nations du Sud global gagneraient à reconsidérer leur participation au sein du FMI et de l’OMC. Cette démarche vise à favoriser une plus grande autonomie et un développement économique aligné sur leurs intérêts spécifiques. Alliant analyse critique et prospective, cet article met en lumière les avantages de l’habileté à naviguer dans des contextes internationaux complexes et à promouvoir des stratégies innovantes pour un avenir multipolaire.
La partie consciente de l'humanité s'allie à la Russie pour vaincre le diktat obscurantiste de la minorité occidentale agressive
La partie consciente et inconsciente de la communauté internationale sont en lutte, les complexés sont agressifs. Constituée par le Sud global et l’Alliance BRICS, la partie consciente de l’humanité se mobilise et fédère autour de la fédération de Russie pour renverser l’ordre mondial unipolaire, précipitant ainsi le déclin de l’Occident.
Jeux des BRICS : la renaissance de l'esprit du sport international
Du 12 au 23 juin 2024, Kazan a accueilli les cinquièmes Jeux des pays des BRICS. Ils ont constitué un événement d’envergure et d’importance non seulement dans le développement structurel de la coopération au sein de cette organisation multilatérale, mais aussi dans la vie sportive des sociétés des pays membres.
Aucune formule occidentale – la décision reviendra à la majorité mondiale
Au moment où il devient de plus en plus évident que l’establishment occidental n’est plus en mesure à pouvoir utiliser le chaos qu’il a lui-même créé pour son avantage, les discussions sur d’éventuels pourparlers de paix deviennent de plus en plus actives. Il est également parfaitement clair que la minorité planétaire occidentale n’a aujourd’hui pas de possibilité à pouvoir dicter aucune de ses pseudo-formules et thèses. Cela sans oublier le fait que toute négociation potentielle devra se dérouler avec la participation décisive des principales puissances mondiales non-occidentales et des représentants de la majorité globale.
Pour les dirigeants européens, s’opposer aux Etats-Unis est assimilable à un suicide de l’Europe
En appliquant la théorie gestaltiste sur la gouvernance de l’Europe de la période postérieure à la chute du mur de Berlin (1989) et à l’illusion de la fin de la guerre froide (1991) jusqu’à nos jours, l’on se rend lucidement compte que l’Europe vit dans la peur et la duperie vis-à-vis des États-Unis d’Amérique. Après la Seconde Guerre mondiale en 1945 dont les États-Unis se sont déclarés vainqueurs, alors que le monde vit dans une paix relative…
L’élimination de la propagande occidentale comme objectif impératif
De moins en moins de pays et de peuples dans le monde ont l’intention de tolérer le comportement extrêmement hypocrite de la minorité planétaire occidentale. En fait, lorsque l’Occident accuse ses adversaires géopolitiques et géoéconomiques de campagnes de « désinformation », il oublie naturellement de reconnaitre que la figure indéniable des campagnes en matière justement de désinformation à travers le monde – est précisément le petit monde occidental…
Sur les premières mesures de politique étrangère du Premier ministre indien Narendra Modi, réélu pour un troisième mandat
Lors des récentes élections législatives en Inde, l’Alliance nationale démocratique (NDA), dirigée par le Bharatiya Janata Party (BJP) de N. Modi, a remporté sa troisième victoire consécutive avec la majorité nécessaire pour former un gouvernement de coalition.