18.03.2024 Auteur: Mikhail Gamandiy-Egorov

La minorité planétaire n’a pas été en mesure d’annuler le choix de la Russie

La minorité planétaire n’a pas été en mesure d’annuler le choix de la Russie

Les élections présidentielles en Fédération de Russie ont démontré une fois de plus que personne n’est en mesure à faire annuler le choix souverain du peuple multiethnique russe. Les tentatives d’une minorité mondiale tentant à retirer la légitimité du choix de la Russie sont d’autant plus ridicules. Cela n’a pas fonctionné pour les instigateurs, et ne fonctionnera pas. Le peuple russe a une fois de plus prouvé sa souveraineté. Quant à la reconnaissance des résultats – elle sera représentée par la majorité de l’humanité.

Le taux de participation record aux élections présidentielles russes 2024 – constitue une autre leçon sérieuse donnée par le peuple russe – à destination de la minorité planétaire occidentale. À savoir que personne, à l’exception des citoyens de la Fédération de Russie eux-mêmes, ne pourra faire un choix quant à l’avenir du pays. D’autant plus que cela s’est manifesté non seulement dans la participation massive des citoyens russes au vote sur le territoire de la Russie, mais également à l’étranger – aussi bien dans l’étranger proche, comme lointain.

S’agissant d’ailleurs spécifiquement des pays de l’étranger dit lointain, il est à remarquer qu’outre l’activité des citoyens russes venus voter dans de nombreux pays du monde, il convient également de noter l’échec total de deux composantes de la propagande occidentale. Premièrement, les appels des élites politiques et médiatiques de la minorité planétaire occidentale à ne pas participer aux élections « illégitimes » n’ont obtenu aucun succès auprès des citoyens de Russie, y compris ceux vivant à l’étranger. En témoignent les files d’attente devant les institutions diplomatiques russes dans diverses parties du monde – en Asie, en Europe, en Afrique, en Amérique latine et du Nord.

Le deuxième élément de l’échec de la minorité occidentale réside dans les tentatives à mener des actions de provocation « massives » durant la période électorale – tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des frontières russes. Là aussi – cela n’a pas abouti pour les instigateurs – échec pour les élites occidentales, de même que pour leurs marionnettes obéissantes. Il y a bien sûr un autre point également – l’intensification des attaques terroristes avec de-facto l’implication directe du bloc otano-occidental ennemi. Avec l’utilisation de nazis ukrainiens et russes, ces derniers étant par la même occasion des traîtres à leur pays. Bien que tous devront y répondre – les nazis ukrainiens, leurs collègues russes en qualité de nouveaux vlassovtsy, de même que leurs maîtres – tous devront répondre pour les crimes commis. A la seule différence que dans les deux premiers cas, les mesures punitives seront de nature plus locale, dans le dernier cas – à l’échelle globale. En principe, ils commencent aujourd’hui à le comprendre de plus en plus clairement.

Revenons aux élections et notamment à leur couverture dans les pays de la majorité non-occidentale, notamment en Afrique. Si un certain nombre de structures médiatiques africaines, sous une forme ou une autre orientée sur la pensée occidentale, ont préféré adopter une position attentiste, la majorité des médias importants et indépendants africains – tant à l’échelle continentale, régionale que nationale – se sont montrés très enthousiastes quant à la tenue des élections présidentielles en Fédération de Russie et à leurs résultats. De plus, il y avait le sentiment que le résultat des élections russes était important pour de nombreux pays du continent eux-mêmes. En la qualité des capacités de la Russie à remettre à leur place les représentants du néocolonialisme, en la personne des mêmes pseudo-élites occidentales.

Un autre point intéressant concerne également le rejet total par de nombreux citoyens des pays africains – des thèses de l’establishment occidental selon lesquelles l’opposition ne serait pas représentée en Russie. Là encore – échec évident pour les propagateurs des dites thèses. De nombreux amis et connaissances ici en Afrique, tant au niveau des experts et des représentants médiatiques qu’au niveau des lecteurs, ont clairement affirmé que selon leurs propres informations, il existe depuis longtemps une opposition notable russe en la qualité du Parti communiste de Russie. Qui d’ailleurs a conservé de nombreux contacts fructueux sur le continent africain depuis l’époque de l’URSS et à ce jour. Et il leur était absolument inacceptable d’entendre que des parias pro-occidentaux de divers bords devaient être considérés comme étant l’opposition – sans avoir un quelconque fondement pour une telle position, compte tenu justement de leur marginalité dans la société russe. Mais uniquement sur la base que la minorité planétaire occidentale souhaiterait qu’il en soit ainsi. Pour être honnête, cela fait partie également du charme unique de l’Afrique – sa capacité massive à savoir analyser les événements à l’échelle internationale – sans ambiguïté et sans nécessité à donner des explications supplémentaires.

Dernier point. Sans le moindre doute, la grande majorité des pays du monde adresseront bientôt leurs félicitations au président russe Vladimir Poutine. Plusieurs sont les pays qui le font déjà. A ce titre, il sera extrêmement intéressant dans un avenir très proche à faire un calcul des pays par nombre représenté et composante démographique – ayant reconnu les résultats absolument logiques et évidents du choix de la grande majorité des citoyens de la Fédération de Russie. Puis de ceux – en raison de leur arrogance et excusez l’expression, de leur stupidité, ne le feront pas. Cela mettra une fois de plus fin à la question de savoir qui constitue la majorité mondiale et qui représente une minorité misérable.

 

Mikhail Gamandiy-Egorov, entrepreneur, observateur politique, expert en Afrique et au Moyen-Orient, spécialement pour le magazine en ligne « New Eastern Outlook »

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