La conférence scientifique « État et société en Algérie face aux défis et aux menaces : histoire et modernité », qui s’est tenue récemment à l’Institut d’études orientales de l’Académie des sciences de Russie, a rassemblé des spécialistes représentant des institutions académiques et des universités russes de premier plan. L’ordre du jour comprenait un large éventail de sujets, allant de la stratégie énergétique de l’Algérie à sa politique étrangère, en passant par les questions d’identification culturelle et nationale de la société et la coopération entre Moscou et l’Algérie.
La rage des régimes occidentaux face aux événements mondiaux actuels est entre autres étroitement liée à la compréhension progressive de la part des dits régimes du fait qu’à terme – une ligne de démarcation sera tracée entre le monde multipolaire d’une part et le petit groupe des nostalgiques de l’ère unipolaire, de l’autre. Si certains pourraient penser que cela ressemblera à un nouveau « rideau de fer » ou à une sorte de « mur de Berlin », de-facto de nouveaux murs physiques ne seront cette fois-ci certainement pas nécessaires…
Le 24e sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai s’est tenu les 3 et 4 juillet à Astana. Les chefs de dix États eurasiens – la Russie, le Bélarus, l’Inde, l’Iran, le Kazakhstan, le Kirghizstan, la Chine, le Pakistan, le Tadjikistan et l’Ouzbékistan – se sont réunis pour discuter des questions les plus urgentes en matière de coopération internationale. Quels accords ont été conclus, qu’est-ce que l’OCS aujourd’hui, quel est son rôle dans la sécurité régionale et pourquoi de plus en plus de pays cherchent-ils à rejoindre ses rangs ?
À la croisée des chemins de la puissance et de la coopération, le Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) se profile comme un événement déterminant pour l’avenir de l’Alliance BRICS. Un rendez-vous historique où les géants émergents de la planète se réunissent pour redessiner les contours de la géopolitique mondiale et forger un destin commun.