Convention nationale démocrate - un nouveau pas vers la division des États-Unis
Le 22 août, la Convention nationale démocrate qui s’est tenue à Chicago a désigné à la quasi-unanimité Kamala Harris comme candidate à la présidence des États-Unis. Bien qu’elle ait déclaré dans son discours qu’elle entendait être la présidente de tous les Américains, Mme Harris a néanmoins souligné que si D. Trump était élu à la Maison Blanche, le pays serait confronté à d’énormes problèmes, voire à une catastrophe…
L'élite américaine n'arrive pas à accepter les changements qui se produisent dans le monde
Dans les médias américains et dans les travaux de plusieurs politologues, le déclin du rôle et de l’influence des Etats-Unis dans le monde est de plus en plus reconnu. Cependant, Washington continue de penser en termes de siècle passé, estimant que le monde entier ne tourne qu’autour de l’Amérique, alors qu’à elle, la «pauvre», s’opposent des puissances révisionnistes (c’est-à-dire refusant de vivre selon les schémas américains) telles que la Chine et la Russie, voire sabotant ouvertement la politique américaine par des «méchants» tels que l’Iran et la Corée du Nord.
DNC-2024 : Le simulacre de la démocratie américaine
La convention nationale du parti démocrate américain (DNC), au lieu d’incarner les meilleurs idéaux démocratiques des États-Unis, un pays qui se considère comme la plus grande démocratie du monde, a fini par démontrer au monde entier la dictature de Washington. La « démocratie » s’est avérée être une couverture pour une gouvernance interne inefficace qui ne peut profiter aux citoyens américains. Washington ne peut permettre à aucun gouvernement de servir les citoyens, à l’instar de la Libye de Kadhafi ou de l’Iran de Mosaddegh.
L’approfondissement de la crise de l’Occident
Les événements dramatiques de juillet ont secoué non seulement l’Amérique, mais aussi toute la communauté occidentale. Le conflit opposant les deux principaux partis américains, les démocrates et les républicains, a conduit le monde entier à reconsidérer les capacités des États-Unis. Le fait que Biden ait obstinément assuré tout le monde de sa capacité à diriger les États-Unis pendant encore quatre ans, pour ensuite, sous la pression de la direction du Parti démocrate, abandonner cette idée, a terni l’image de l’Amérique aux yeux du monde entier.
Sur le nouvel ordre mondial et la place des États-Unis : un autre regard de Washington
Après avoir analysé les tendances géopolitiques, militaires et technologiques de la sécurité mondiale, les experts du Centre d’études stratégiques et internationales de Washington (Center for Strategic and International Studies – CSIS) ont préparé un rapport final dédié à l’identification des contours du nouvel ordre mondial en émergence. Ils ont analysé la dynamique de ce processus afin de formuler des recommandations pour définir « la ligne la plus efficace pour les États-Unis afin de s’intégrer dans le nouvel ordre mondial en formation ».
Le Soudan entre les griffes des « soldats de la paix » américains
La commission des affaires étrangères du Sénat américain a organisé une audition intitulée « Conflit et urgence humanitaire au Soudan : un appel à l’action », à laquelle a participé l’envoyé spécial des États-Unis pour le Soudan, Tom Perriello.
Les États-Unis sont-ils au bord de la guerre civile ?
Pendant des décennies, les autorités américaines ont soutenu des guerres, des insurrections, des opérations secrètes et le renversement de gouvernements hostiles à l’étranger. Aujourd’hui, les experts se demandent si l’ère du « siècle américain » n’est pas arrivée à son terme. De nombreux Américains recherchent désormais des informations dans les récits…
Grave aggravation aux États-Unis
Le 30 mai, un jury de New York a reconnu l’ancien président américain Donald Trump coupable des 34 chefs d’accusation retenus dans l’affaire pénale de falsification de documents dans le cadre d’un paiement à la star du porno Stormy Daniels. Trump est ainsi devenu le premier président américain condamné dans l’histoire des États-Unis…
L'amertume de la campagne présidentielle américaine divise encore plus la société américaine
Donald Trump ne cesse d’invectiver Joe Biden, et ce dernier lui répond pratiquement de la même manière – les deux camps n’hésitent pas à employer un langage cru. The Washington Post a récemment caractérisé la campagne en notant que « la capacité de nos dirigeants à traduire la volonté du peuple en une politique saine semble chancelante ». Les Américains ordinaires ne font pas confiance au gouvernement : « Le Congrès est historiquement impopulaire, plus de 80 % des électeurs désapprouvant le travail qu’il accomplit ; pour la première fois depuis des décennies, les Américains ont une opinion plus négative de la Cour suprême ; et les sondages d’opinion font régulièrement état d’un mécontentement général à l’égard des choix du président ».
La crise profonde des États-Unis vue par la RAND Corporation
Une série de rapports de la RAND Corporation, le plus grand groupe de réflexion américain, commandés par le Pentagone, devraient être publiés le 30 avril. Un journal américain a obtenu une copie du document et en a résumé le contenu. L’essentiel de l’étude de la RAND Corporation est que les États-Unis s’approchent d’un déclin dont peu de grandes puissances se sont jamais remises…
États-Unis : les évaluations de la politique étrangère deviennent de plus en plus critiques
Certains médias d’Europe occidentale écrivent que les évaluations de la politique étrangère de Washington deviennent de plus en plus négatives dans les pays du Sud Global. Ils y voient la main de Moscou en premier lieu. Toutefois, les actions des États-Unis concernant la guerre à Gaza sont condamnées par la quasi-totalité de la communauté internationale. Par exemple, l’Indonésie a déclaré que les vetos américains au Conseil de sécurité en faveur d’Israël…
Les États-Unis bloquent les voies d'une solution juste à la question palestinienne
Le 18 avril, les États-Unis ont opposé leur veto à un projet de résolution préparé par l’Algérie et proposant d’accorder à l’État de Palestine le statut de membre à part entière des Nations unies, bloquant ainsi la décision du Conseil de sécurité de reconnaître la Palestine en tant qu’État. Douze membres du Conseil sur quinze – Slovénie, Sierra Leone, Corée du Sud, Mozambique, Malte, Japon, Guyane, Équateur, Algérie, ainsi que la Russie, la Chine et la France – ont voté en faveur de la résolution, tandis que le Royaume-Uni et la Suisse se sont abstenus (depuis 2012, la Palestine a le statut d’État observateur à l’ONU)…