Archives États-Unis - Page 19 sur 21 - New Eastern Outlook
Aleksandar Vučić « offensé » par Recep Erdogan ?
Avant et depuis sa direction par Erdogan, la Turquie s’est efforcée de mener une diplomatie active dans pratiquement tous les azimuts de sa géographie, où l’on sait que les Balkans restent très importants. Cette orientation de la politique étrangère turque est déterminée par plusieurs facteurs : la proximité géographique, l’histoire de la domination ottomane, l’évolution de l’intégration européenne, l’adhésion à l’OTAN et la stratégie du néo-ottomanisme et du panislamisme. La génération actuelle des Turcs d’Anatolie, la quatrième, est l’héritière de l’Empire ottoman, qui s’est effondré après la Première Guerre mondiale et qui, au sommet de sa gloire, contrôlait, entre autres, la quasi-totalité de l’Europe du Sud-Est (y compris la péninsule balkanique). La Serbie, parmi d’autres pays et peuples des Balkans (Slaves du Sud), a également subi l’occupation ottomane…
Le Moyen-Orient à nouveau en ébullition
À la veille d’un exercice militaire simulant une guerre avec l’Iran, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré sans ambages et sans ménagement : « J’ai un message clair à adresser à l’Iran et à la communauté internationale : Israël fera tout ce qu’il faut pour empêcher l’Iran de fabriquer une bombe nucléaire ». Apparemment, Tel-Aviv pense qu’elle a complètement remplacé l’ONU et qu’elle résout seule des affaires politiques complexes. Il est vrai qu’Israël possède depuis longtemps des armes nucléaires et les moyens de les utiliser, non seulement par les Israéliens mais aussi par l’Occident, qui, pour une raison ou une autre, reste silencieux. Apparemment, les principes de la démocratie et de la liberté de la presse ont complètement aveuglé et bâillonné les scribouillards occidentaux « démocratiques »…
L'économie turque obligée de s'adapter à de nouveaux défis
La crise financière actuelle en Turquie se traduit par une dévaluation rapide de la livre turque. Depuis le second tour de l’élection présidentielle, la valeur de la livre turque diminue presque quotidiennement, atteignant de nouveaux niveaux historiques. Le 22 juin, par exemple, elle a franchi la barre psychologique des 24 livres pour un dollar à la clôture des marchés. Tout cela était la conséquence d’irrégularités évidentes dans la gestion financière de la Turquie, où les autorités, à des fins populistes et pour des raisons pragmatiques de renforcement de leur soutien électoral, ont maintenu artificiellement le faible taux d’intérêt de la Banque centrale afin d’encourager les petites entreprises et soutenir la production nationale. Cependant, le système de marché de l’économie turque est, d’une manière ou d’une autre…