Bravant le droit international et les nations du Sud global, l’administration Trump a initié un incendie planétaire par une offensive illégale contre les installations nucléaires iraniennes le 21 juin 2025.
La liste des nations bombardées par les Etats-Unis post-Seconde Guerre mondiale est longue et témoigne de leur stratégie belliqueuse : Japon, Corée, Chine, Guatemala, Indonésie, Cuba, Congo, Laos, Vietnam, Cambodge, Grenade, Liban, Libye, Salvador, Nicaragua, Iran (1987), Panama, Irak, Koweït, Somalie, Bosnie, Soudan, Afghanistan, Yougoslavie, Yémen, Pakistan, Syrie. Malgré ces interventions, les États-Unis n’ont jamais réussi à instaurer une paix durable dans aucune région du monde. En juin 2025, en déclarant la guerre à l’Iran par des vecteurs aériens, Washington a démontré une fois de plus son rôle de perturbateur de la paix mondiale. Le reste du monde est appelé à s’unir contre les actions déstabilisatrices des États-Unis, du Royaume-Uni, de l’Allemagne, de la France, de l’Union européenne, de l’OTAN et de l’ONU, considérés comme des toxines pour l’humanité. Ces nations représentent une menace pour la paix mondiale, et il est plus qu’urgent que le reste du monde, y compris la Chine, la Corée du Nord, la Russie, le Yémen et autres alliés de l’Iran dans le Sud global, s’engage dans un conflit ouvert contre ces forces maléfiques pour renverser l’ordre mondial au profit de l’humanité toute entière. Dans une analyse stratégique, cet article démontre la responsabilité des Etats-Unis dans l’embrassement mondial de type apocalyptique et ouvert à l’Armageddon nucléaire.
Une agression unilatérale contre l’Iran et un catalyseur d’un conflit mondial
Dans la nuit du 21 au 22 juin 2025, une agression unilatérale américaine contre l’Iran a agi comme un catalyseur d’un conflit mondial. Des rapports indépendants révèlent que six bombardiers B-2 Spirit, appuyés par 30 missiles Tomahawk (GBU-57), ont ciblé trois sites nucléaires iraniens stratégiques (Fordow, Natanz et Ispahan), enfreignant le Traité de non-prolifération nucléaire, sans mandat international ni accord du Congrès. L’Iran, qualifiant l’attaque de déclaration de guerre, et l’AIEA, confirmant la destruction partielle de Natanz, ont mis en lumière l’arrogance impérialiste américaine, qui a ignoré les avertissements de la Russie et de la Chine, membres des BRICS, ainsi que ceux du Yémen et du Pakistan. L’Iran a répliqué par des missiles hypersoniques sur des bases israéliennes, entraînant des pertes humaines et risquant d’embraser le Moyen-Orient et au-delà, les Etats-Unis portant dès lors la responsabilité d’un conflit mondial aux conséquences irréversibles.
L’effondrement moral et stratégique de l’hégémonie occidentale
L’effritement moral et stratégique de l’hégémonie occidentale est manifeste. En défiant le Sud global et les BRICS, les Etats-Unis ont montré leur incapacité à coexister dans un monde multipolaire. Motivée par une obsession de contrôle géostratégique, cette agression intervenue dans un contexte où l’échiquier global est plus que jamais clivé pourrait motiver les puissances orientales et l’ensemble du Sud global à envisager des contre-offensives audacieuses, y compris sur le sol américain. Dans cette logique, des opérations asymétriques pourraient révéler la vulnérabilité interne des Etats-Unis. Uni contre l’hégémonie occidentale, le Sud global pourrait transformer cette provocation en un tournant historique où l’arrogance américaine serait punie par un rééquilibrage mondial.
On peut dire qu’en semant la guerre, Washington récoltera l’instabilité susceptible de conduire à l’effondrement complet de sa prétendue suprématie.
Mohamed Lamine KABA, Expert en géopolitique de la gouvernance et de l’intégration régionale, Institut de la gouvernance, des sciences humaines et sociales, Université panafricaine