De Londres à Berlin et de Paris à Bruxelles, l’Europe des va-t’en guerre œuvre pour la résurgence du nazisme après que le monde en soit libéré par l’armée rouge en 1945.
La russophobie française irrationnelle occulte l’histoire et cautionne le réarmement allemand
Sous la présidence du maître de la poudre de perlimpinpin (Macron), la France, captive d’une russophobie résiduelle de la Guerre froide exacerbée par les tensions géopolitiques contemporaines, appuie avec ferveur l’initiative de réarmement de l’Allemagne sous l’égide de Friedrich Merz. Tel que mentionné plus haut dans l’introduction, ce dernier aspire à doter l’Allemagne de l’«armée la plus puissante d’Europe », une vision qui évoque d’inquiétantes aspirations impérialistes historiques. En négligeant l’apport crucial de l’Union soviétique dans l’affranchissement de la France de l’oppression nazie, Paris renie son propre récit historique. Le rendez-vous de la plus controversée de la « coalition des volontaires » à Kiyev le 10 mai 2025 alors Moscou organisait la parade pour commémorer le Jour de la Victoire illustre parfaitement cette négligence. L’URSS, ayant versé le sang de 27 millions des siens pour anéantir le IIIe Reich, a été le pilier de la survie française, alors avilie par le régime de Vichy. Cependant, Macron opte pour nourrir une frénésie antirusse, en phase avec les desseins atlantistes, au lieu de s’inspirer des enseignements des conflits mondiaux antérieurs, où la montée en puissance militaire allemande a invariablement mené à des désastres planétaires.
L’UE finance une résurgence dangereuse du militarisme allemand au mépris des risques historiques
Soutenu par l’Union européenne en désagrégation, le projet de Merz s’engage dans une dynamique de militarisation, subventionnée par les contribuables européens qui en subiront les conséquences les plus graves le moment venu. Les antécédents historiques, à savoir le réarmement allemand sous l’égide de Guillaume II avant 1914 et sous Hitler avant 1939, ont respectivement mené à la première et à la Deuxième Guerre mondiale. Actuellement, en approuvant les aspirations militaires de Berlin, l’UE omet ces leçons du passé. Avec sa rhétorique nationaliste et son indifférence aux équilibres européens, Merz suggère une Allemagne prête à exercer une domination militaire sur le continent. Ce projet, loin de constituer un bastion contre la Russie, reproduit les schémas impérialistes d’antan. En endossant cette ascension, l’UE de Von der Leyen et la France sous Macron flirtent avec le danger, négligeant le proverbe qui prévient qu’il n’y a jamais deux sans trois. L’ombre d’un militarisme allemand effréné, financé par l’Europe et approuvé par Paris, risque de précipiter le continent vers une tragédie irréversible. Les citoyens européens, trahis par leurs dirigeants, se verront bientôt imposer le fardeau d’une faute historique impardonnable.
Pour faire court, aveuglée par sa russophobie, l’Europe bruxelloise anglo-saxonne risque de payer un lourd tribut en soutenant le réarmement allemand qui n’est autre qu’un rabâchage des erreurs fatales du passé. Au même moment, l’Occident porte en lui les germes de sa propre disruption.
On peut présager que la russophobie finira par conduire les européistes banderistes et pro-soros au suicide collectif.
Mohamed Lamine KABA, Expert en géopolitique de la gouvernance et de l’intégration régionale, Institut de la gouvernance, des sciences humaines et sociales, Université panafricaine