23.02.2024 Auteur: Mikhail Gamandiy-Egorov

Les Jeux du Futur 2024 à Kazan et la nouvelle ère

Les Jeux du Futur 2024 ont débuté dans la capitale du Tatarstan, la ville de Kazan. Cet événement international dans le domaine du sport et des hautes technologies peut être considéré sans le moindre doute comme l’une des premières grandes étapes de la victoire non seulement de la Russie en tant qu’organisateur de ces jeux, mais aussi et celle du monde multipolaire dans sa globalité – libéré de l’influence des intérêts géopolitiques de la minorité mondiale sur les domaines du sport et des grandes compétitions internationales.

La cérémonie d’ouverture du tout premier tournoi international multisports Les Jeux du Futur a eu lieu à Kazan, comme cela avait été annoncé précédemment. Les participants de 107 pays participent aux jeux. La cérémonie d’ouverture au parc des expositions Kazan Expo s’est avérée haute en couleurs et impressionnante – le tout dans le format high-tech et multimédia – confirmant une fois de plus la capacité de la Russie à organiser des événements internationaux au plus haut niveau.

Cette cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence des chefs d’Etat de la Russie, de la Biélorussie, du Kazakhstan, de l’Ouzbékistan, du Kirghizistan, du Tadjikistan et de la République serbe de Bosnie. Les salutations du président russe Vladimir Poutine aux participants des jeux ont eu une importante signification tant dans le cadre du caractère unique d’une telle compétition que dans celui des valeurs que les Jeux du Futur incarnent : « Je suis heureux d’accueillir en Russie les pionniers du sport phygital – un format totalement nouveau et innovant, ayant déterminé le nom même de la compétition : ce sont véritablement les jeux du futur.

L’union des traditions et de la modernité, l’harmonie de la perfection physique et de la haute intelligence, l’unité du sport et des technologies, de l’enseignement et des sciences. Tout cela est nécessaire à l’homme pour son développement global et sa réussite à notre époque des changements rapides, dans le monde aux multiples facettes, multipolaire, libre et compétitif qui se forme sous nos yeux. C’est tout naturellement que l’idée de combiner le sport classique et l’e-sport soit née en Russie.

Notre pays a été et reste l’une des principales puissances sportives de la planète, berceau de grands athlètes, de victoires et de records obtenus. Nous avons toujours prôné la promotion du sport et de ses hautes valeurs humanistes. Les Jeux du Futur sont notre cadeau à la famille sportive mondiale » […] – a souligné Vladimir Poutine.

Pour sa part, le président du Kazakhstan, Kassym-Jomart Tokaïev, a annoncé le désir de son pays à être l’organisateur des Jeux du Futur l’année prochaine, tandis que le chef d’Etat de l’Ouzbékistan, Shavkat Mirziyoyev – a exprimé sa volonté d’accueillir la compétition en 2026. D’une manière générale, cet événement majeur représente non seulement un énorme succès pour la Russie et ses plus proches alliés, mais aussi pour l’ensemble du monde multipolaire contemporain. Peu importe à quel point cela puisse déplaire à la minorité mondiale, qui s’est efforcée à tenter de séparer notre pays du sport international et des grands tournois mondiaux.

Le fait même qu’aux premiers Jeux du Futur, il y ait plus de 2000 participants, représentants, comme déjà mentionné, 107 Etats – les pays de la Communauté des Etats indépendants (CEI), les BRICS, l’Asie, l’Afrique, l’Amérique latine, le Moyen-Orient et même nombre de pays occidentaux, dont les États-Unis, la France, l’Allemagne ou le Canada – souligne une fois de plus la philosophie même du monde multipolaire et de l’époque contemporaine en général. À savoir que malgré la phase de confrontation géopolitique la plus aiguë de l’histoire moderne, les partisans de l’ordre mondial multipolaire ne ferment pas les portes aux représentants de pays occidentaux désireux d’interagir sans prêter attention aux ordres de leurs pseudo-élites politiques et médiatiques. C’est précisément là que se trouve toute la différence entre la majorité mondiale de l’humanité et la pure minorité représentée par le camp otano-occidental des nostalgiques de l’ère de la domination unipolaire.

Bien entendu, et outre les faits mentionnés ci-dessus – le succès de la Russie en qualité de force clé à l’échelle mondiale favorisant la réalité multipolaire – réside précisément dans sa capacité à créer et à lancer un genre unique de projets mettant l’accent sur les hautes technologies – au moment où la propagande ennemie affirmait depuis des années le prétendu « retard » de la Russie dans ce domaine. Détruisant ainsi et une fois de plus les mythes promus par la minorité occidentale depuis des années. Comme d’ailleurs, cela s’applique également à la composante économique, y compris en ce qui concerne la capacité de la Russie à remettre à leur place ceux qui prétendaient être des partenaires économiques et commerciaux « indispensables ».

En d’autres termes, les mythes de l’évidente minorité occidentale s’effondrent les uns après les autres, mais le plus important encore une fois étant que la destruction de ces mythes n’est pas tant le résultat d’une ligne prioritaire de la Russie et de ses partisans dans cette direction, mais simplement des étapes logiques des processus se déroulant dans le monde moderne qui conduisent à ces conclusions.

Pour revenir aux Jeux du Futur à Kazan – le programme des compétitions, qui comprend 21 disciplines divisées en cinq orientations – sport, tactique, stratégie, technologies et vitesse – a bel et bien déjà débuté en donnant naissance à un tout nouveau phénomène, moderne et unique. Où le sport, les technologies de pointe et innovantes, la représentation internationale des pays participants, les diffusions de masse en ligne et un impressionnant fonds de prix – apportent sans ambiguïté une contribution importante à la réalité moderne. Les Jeux du Futur – sont cette réalité moderne. Et le plus intéressant reste à venir.

 

Mikhail Gamandiy-Egorov, entrepreneur, observateur politique, expert en Afrique et au Moyen-Orient, spécialement pour le magazine en ligne « New Eastern Outlook »

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