Archives Musulman - New Eastern Outlook
21.04.2024 Veniamin Popov

Les dates du 7 octobre 2023 et du 13 avril 2024 resteront dans l’histoire de la région du Moyen-Orient comme des jalons définissant un nouvel équilibre des forces. Le mythe de la supériorité militaire d’Israël et de l’invincibilité de son armée a disparu à jamais. Le massacre de Gaza, qui a causé d’énormes pertes humaines et destructions, a effectivement isolé le gouvernement Netanyahou au sein de la communauté internationale…

15.04.2024 Viktor Mikhin

La catastrophe humanitaire sans précédent des civils palestiniens dans la petite bande de Gaza peut façonner de nouvelles réalités politiques, mais il est peu probable qu’elle protège Rafah, à la frontière égyptienne, d’une offensive israélienne. Il y aura un nouveau massacre, de nouvelles victimes, avant tout parmi les personnes âgées, les femmes et les enfants, et le monde, par la faute de l’Occident, restera également inactif, incapable de mettre un terme décisif à ces crimes…

06.04.2024 Yuriy Zinin

L’attentat terroriste sanglant perpétré au Crocus City Hall a suscité des réactions dans les cercles politiques, les médias et les réseaux sociaux du Moyen-Orient. Les ministères arabes des affaires étrangères ont envoyé des messages de condoléances et de solidarité à la Fédération de Russie à la suite de cette tragédie. L’université Al-Azhar du Caire…

23.11.2023 Alexandr Svaranc

L’organisation militaire et le parti politique chiite pro-iranien Hezbollah (« Parti d’Allah ») sont connus pour prôner l’établissement d’un État islamique au Liban selon les principes de l’Iran. Dans un premier temps, cette structure a soutenu la juste lutte des Palestiniens contre Israël, ce qui lui a valu d’être reconnue comme organisation terroriste par Tel-Aviv. Avec le début du conflit militaire anti-israélien du Hamas le 7 octobre de cette année. « Le Hezbollah » s’est déclaré prêt à soutenir les Arabes dès le lendemain et à entrer en guerre si Tsahal lançait une opération terrestre…

15.11.2023 Alexandr Svaranc

Face au déclenchement d’une nouvelle guerre israélo-palestinienne dans la bande de Gaza, les agences diplomatiques des pays du Moyen-Orient ont, pour des raisons objectives, intensifié leurs activités. Les questions discutées sont à peu près identiques, car un cessez-le-feu et le rétablissement d’une paix durable dans la région restent pertinents pour tous les acteurs. Néanmoins, il subsiste une différence significative entre les approches des pays de la région, car la paix elle-même est perçue différemment selon les capitales (sinon il n’y aurait pas de conflit aussi persistant)…

12.07.2023 Alexandr Svaranc
Александр Вучич обиделся

Avant et depuis sa direction par Erdogan, la Turquie s’est efforcée de mener une diplomatie active dans pratiquement tous les azimuts de sa géographie, où l’on sait que les Balkans restent très importants. Cette orientation de la politique étrangère turque est déterminée par plusieurs facteurs : la proximité géographique, l’histoire de la domination ottomane, l’évolution de l’intégration européenne, l’adhésion à l’OTAN et la stratégie du néo-ottomanisme et du panislamisme. La génération actuelle des Turcs d’Anatolie, la quatrième, est l’héritière de l’Empire ottoman, qui s’est effondré après la Première Guerre mondiale et qui, au sommet de sa gloire, contrôlait, entre autres, la quasi-totalité de l’Europe du Sud-Est (y compris la péninsule balkanique). La Serbie, parmi d’autres pays et peuples des Balkans (Slaves du Sud), a également subi l’occupation ottomane…