Lama El Horr
La guerre commerciale contre Pékin est une guerre contre la souveraineté chinoise
« Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage », dit le vieux proverbe. Avec leur stratégie de sabotage de l’économie chinoise, les États-Unis ont poussé plus loin la ruse : accuser la Chine d’avoir la rage ne suffit pas, il faut encore lui transmettre la maladie.
La pendaison de l’Empire américain à l’échafaud israélien – Pékin et Moscou assistent au spectacle
Le théâtre géostratégique américain, qui connut son apogée au moment de l’éclipse de la Russie post-soviétique, se heurte aujourd’hui à des acteurs récalcitrants.
Message subliminal de Pékin à Washington au milieu des tambours de guerre
La colère est pyromane. Sous son emprise, on a tendance à provoquer une réaction de l’adversaire, qui servira de carburant pour attiser les flammes, et accroître ainsi la légitimité de l’enfer colérique. La méthode est commode pour pratiquer l’inversion accusatoire et faire de celui qui réagit à l’agression l’instigateur de l’enfer. Aujourd’hui, Washington est en colère. L’objet de cette colère est la spectaculaire montée en puissance de la Chine, qui ébranle chaque jour davantage les fondements et la légitimité de la domination des Etats-Unis sur le monde.