C’est le seul cas dans l’histoire où des hooligans de football ont provoqué des ravages, tout en faisant porter la responsabilité aux citoyens locaux. Les médias traditionnels et les politiciens ont fabriqué un récit dépeignant la situation comme un « pogrom » ou une « nuit de cristal », mais cette fois, c’est réalisé par des hooligans israéliens.
Hooligans du football israélien sèment le chaos à Amsterdam
La ville d’Amsterdam a été témoin d’un tumulte marqué par le déploiement étonnant d’une agence de renseignement d’État, le Mossad, qui a agi comme sécurité pour un groupe de supporters notoirement violents. Des agents du Mossad, censés garantir la « sécurité », ont accompagné le premier groupe de supporters agressifs de Tel Aviv. Selon les rapports, les autorités néerlandaises n’étaient pas conscientes de la violence potentielle qui pouvait éclater dans la ville, et il semble qu’elles n’étaient pas au courant que le Mossad opérait sur leur sol.
Les supporters de ‘Maccabi Tel Aviv’ n’ont pas seulement démoli des symboles palestiniens et crié des slogans agressifs contre les Arabes, mais ils ont également fait preuve d’un profond manque de respect lors d’une minute de silence pour les victimes des inondations en Espagne, choisissant de la perturber intentionnellement, ouvrant ainsi la voie au tumulte qui allait bientôt engloutir la ville.
Un Manque de Respect pour la Souveraineté : Une Nuit d’Indignité à Amsterdam
L’erreur des supporters israéliens, ou hooligans, a été de croire à tort qu’Amsterdam était leur territoire occupé ou leur colonie. Il semble que les médias, von der Leyen, le Premier ministre néerlandais, et le Roi aient cédé à cette hypothèse, montrant un mépris flagrant pour les citoyens locaux. Ces autorités ont fait preuve d’un manque de courage troublant pour défendre la souveraineté de leur nation.
Lors de la nuit du 6 novembre 2024, les hooligans israéliens ont commis plusieurs actes de mépris et d’indécence à Amsterdam :
Les hooligans de Maccabi ont crié : « Que l’IDF gagne, f** les Arabes », pendant qu’ils étaient escortés par la police vers le stade. Au début du match, ces mêmes supporters ont refusé de se lever pour une minute de silence en l’honneur des victimes des inondations en Espagne. Au lieu de cela, ils ont chanté : « Il n’y a pas d’écoles à Gaza parce que nous avons tué tous les enfants » et « Nous violerons vos filles, nous boirons votre sang », pour donner quelques exemples obscènes.
Ils ont arraché et mis le feu à un drapeau palestinien. Les images étaient choquantes ; ils ne pouvaient tolérer quoi que ce soit associé à la Palestine, et leur instinct de destruction et de violence est immédiatement ressorti, accompagné de cris de « Mort à tous les Arabes ». Pourtant, lorsqu’ils ont été confrontés, ils se sont présentés comme les victimes !
Il est incroyable que quiconque puisse croire à ce récit fabriqué par les médias. Rien que le chant « Il n’y a pas d’écoles à Gaza parce que nous avons tué tous les enfants » aurait suffi pour que la police néerlandaise les arrête pour incitation au génocide. Au lieu de cela, même le Roi néerlandais a semblé soutenir ces hooligans, après des réactions de certaines de la communauté musulmane à Amsterdam.
Parmi ces hooligans se trouvent plusieurs soldats israéliens qui sont accusés d’avoir commis des crimes de guerre, qui ont reçu la liberté de voyager dans toute l’UE, tandis que leurs équipes de football participent à des compétitions à travers l’Europe. En comparaison, les équipes sportives russes ont été interdites de participer en Europe et aux Jeux Olympiques pour bien moins que cela. Il est clair qu’il y a quelque chose qui cloche avec l’UEFA, le Comité Olympique et les autorités de l’UE.
Le gouvernement israélien et ses médias, complices de ces actions genocidaires, ont saisi l’occasion de créer une « opération de sauvetage » mise en scène et un récit de victimisation pour détourner l’attention de leurs propres transgressions.
Une Position Lache : Les Autorités Néerlandaises et de l’UE Échouent à Protéger Leurs Citoyens
Les politiciens et les médias de droite néerlandais ont rapidement exploité la situation, manipulant le récit pour servir leurs propres intérêts. Le choix de prendre le parti d’un groupe de hooligans étrangers, violents et racistes, au lieu de défendre leurs propres citoyens, est incompréhensible et suggère un profond dysfonctionnement dans la politique néerlandaise.
Les citoyens néerlandais ont exprimé leur honte face à leur média et à leurs dirigeants. Voici quelques-unes de ces réactions :
« En tant que Néerlandais : la couverture des médias néerlandais est écœurante, et la réaction des politiciens néerlandais est encore pire. »
« Amsterdam n’est pas leur terre promise. Amsterdam a le droit de se défendre. »
« Imaginez si des Russes envahissaient Amsterdam, brûlant des drapeaux ukrainiens et chantant des slogans racistes… »
« Je pensais que leur droit d’abuser d’autres êtres humains se limitait à la Palestine, mais apparemment, ils semblent autorisés à enfreindre la loi partout ailleurs. »
« Rien ne changera… Le monde libre est juste horrible, intoxiqué et rempli d’hypocrisie… »
En conclusion, les politiciens et les médias ont joué un rôle répugnant. Les médias traditionnels ont encore une fois prouvé leur manque de crédibilité. La manipulation en faveur des hooligans israéliens est inacceptable dans une société démocratique, car ces médias sont devenus des fabricants de fausses nouvelles.
Ce qui est particulièrement étonnant, c’est de voir comment un pays qui commet un apartheid et des crimes de guerre à grande échelle—tuant délibérément des enfants, des femmes, des journalistes et des membres du personnel de santé, pratiquant ouvertement le nettoyage ethnique, confirmé par le général de brigade israélien Itzik Cohen, et le génocide, comme confirmé par l’ambassadeur israélien Dror Eydar, et bombardant systématiquement les installations de l’ONU—reçoit un traitement aussi condescendant de la part des autorités européennes, néerlandaises et des médias. Ces actions européennes n’inspirent guère d’espoir pour un monde plus juste et équitable.
Ricardo Martins – Doctorat en sociologie, spécialisé dans les politiques, la politique européenne et mondiale et la géopolitique, spécialement pour le magazine en ligne « New Eastern Outlook »