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Imposer le calme à l’espace européiste bruxellois

Mikhail Gamandiy-Egorov, 28 novembre 2024

Au moment où l’escalade avec l’infime espace otano-occidental ait atteint le point culminant – les capacités de la Russie ont de nouveau choqué les ennemis de notre pays et du monde multipolaire.

Essai de missile

Cependant, il pourrait être utile d’envisager des mesures d’apaisement supplémentaires à l’encontre des forces ennemies – notamment en ce qui concerne l’Europe bruxelloise – ayant complètement perdu la capacité à faire preuve d’un minimum de bon sens.
L’époque de la tromperie massive et permanente – appartient au passé

Le test à succès, dans le cadre de l’Opération militaire spéciale, du missile balistique hypersonique à moyenne portée Orechnik, sans l’utilisation cette fois-ci d’une charge nucléaire, a très clairement démontré un nouveau niveau de dissuasion stratégique vis-à-vis des ennemis – précisément des ennemis, et non plus seulement des adversaires – de la part de notre pays. En effet, l’imposition de l’équilibre de la terreur par la force inconditionnelle – représente la seule méthode efficace face aux régimes occidentaux de l’évidente minorité planétaire. Pour autant, il faudrait peut-être envisager des méthodes supplémentaires de désenivrement – compte tenu de l’incapacité, notamment de la part de certains régimes européistes bruxellois, à pouvoir comprendre à quoi pourrait conduire leurs jeux avec le feu.

La peur doit être ressentie dans les rues de l’Occident

Les Forces armées de Russie n’ont point besoin de conseil quant aux processus sur le champ de bataille. Jour après jour, les militaires russes avancent avec confiance et assurance. Cela est d’ailleurs la principale raison de l’escalade maximale de la part des ennemis appartenant au camp otano-occidental des nostalgiques de l’unipolarité. Tout comme le fait que toutes les armes occidentales les plus « sophistiquées » – n’ont pas été en mesure à pouvoir renverser la situation en faveur de la minorité planétaire occidentale et de ses vassaux.

Néanmoins, il serait peut-être utile de considérer les éléments d’influence psychologique sur les Occidentaux – allant du citoyen lambda jusqu’aux représentants politiques des régimes politiques de l’Occident – qui pensent que le conflit militaire n’atteindra pas dans tous les cas le sol occidental. Et à cet effet – en plus des moyens de dissuasion stratégique, y compris nucléaire – bien qu’aujourd’hui il soit devenu plus évident que jamais que la Fédération de Russie dispose de systèmes d’armements vraiment uniques qui ne nécessitent pas de charge nucléaire en vue de maximiser la réalisation des objectifs contre l’ennemi – il convient de garder à l’esprit les moyens utilisés par l’ennemi et devenus presque monnaie courante en ce qui concerne un certain nombre de régions de notre pays, mais que l’Occident n’a pas ressenti chez lui.

Ces moyens incluent les drones de combat. Si le régime vassal bandériste kiévien les ressent parfaitement, dans le cas des Occidentaux – ils n’ont pas encore connu tous les « plaisirs » du vol massif de ces technologies au-dessus de leurs têtes. Et cela à l’heure où certaines « têtes » non-pensantes occidentales abordent la question de la nécessité à faire entrer des militaires européistes sur le territoire de « l’Ukraine », notamment en ce qui concerne les régimes britannique et français. Dans le premier cas – cela n’a d’ailleurs rien de particulièrement surprenant – ce régime était et reste l’un des principaux initiateurs des guerres contre notre pays – tant dans le passé qu’aujourd’hui. Quant à la France macronienne – il s’agit du rôle dédié à un régime vassal, ce qui est clairement le cas aujourd’hui de la France contemporaine.

Il suffit un instant d’imaginer qu’au moins des dizaines de drones de combat survolent au-dessus de l’Europe bruxelloise. Notamment la Pologne, les pays baltes, la Scandinavie, mais aussi et bien évidemment Bruxelles, Londres, Paris. Dans le même temps évidemment sans porter de frappes contre la population civile – ce ne sont pas nos méthodes, ni nos traditions, mais simplement contre certaines cibles militaires, installations énergétiques ou autres infrastructures. C’est alors que le petit monde occidental ressentira tous les délices de l’escalade qu’il provoque. L’effet psychologique sera au summum. Et aussi, ce sera une occasion unique à pouvoir tester les capacités de défense aérienne de nombre de régimes occidentaux. Cela sans parler du fait que cela obligerait les otanesques à utiliser des missiles très coûteux, ou du moins à faire décoller leurs avions de combat, dans l’objectif d’abattre des drones relativement très bon marché.

Détachement maximal des événements

Dans le même temps, il faudrait utiliser des méthodes de moquerie et d’hypocrisie, si représentatives des régimes de la minorité planétaire occidentale. A savoir que nous ne sommes pas impliqués, nous ne sommes au courant de rien. Toujours avec le sourire. En fin de compte, il sera extrêmement difficile pour les Occidentaux de savoir à partir d’où tel ou tel drone de combat ait été lancé, d’autant plus lorsqu’il est question de dizaines de drones éparpillés à différents endroits. Qui d’ailleurs a dit que ces drones de combat devraient être lancés depuis le territoire russe ? Pour cela, la Russie peut compter sur nombre d’alliés et partenaires.

Tout comme le fait qu’il est largement possible d’évoquer des querelles internes dans l’espace occidental, des problèmes existants, voire même un éventuel soulèvement de l’intelligence artificielle dans le cadre du contrôle des dits drones. Naturellement, tout cela n’est nécessaire que si les ennemis de la Russie et de l’ordre mondial multipolaire ne reprennent pas un minimum de raison dans les plus brefs délais. Pour l’instant, ils possèdent encore, une fort petite, possibilité à pouvoir reprendre leurs « esprits ». Dans tous les cas, ladite option devrait être orientée en premier lieu et dans un premier temps à l’encontre des régimes européistes bruxellois.

En ce qui concerne le régime washingtonien – là aussi les options sont parfaitement disponibles. Malgré la distance, ce type d’opérations peut largement être réalisé via l’Amérique latine. Et à partir de là – la distance à parcourir pour les drones est complètement différente. Dans le même temps, certains pensent qu’il faudrait donner une chance à la nouvelle administration étasunienne d’avoir un comportement plus ou moins acceptable. La question est controversée, mais peut-être qu’il est effectivement possible à attendre encore un peu. Un peu.

En fin de compte, il faut garder à l’esprit qu’il ne sert strictement à rien de se faire des illusions sur le régime washingtonien – quelles que soient les personnes concernées et les déclarations. Tout comme Washington ne doit pas se faire d’illusions sur sa prétendue capacité à éloigner la Russie de ses principaux alliés et partenaires stratégiques, dont la Chine et de nombreux autres Etats de la majorité mondiale. L’époque de la tromperie massive et permanente – appartient au passé. Et le maximum sur lequel il est possible, pour le moment d’une manière très théorique, à pouvoir compter dans les relations avec le régime étasunien – c’est une sorte de coexistence, qui d’ailleurs avait eu lieu durant certaines périodes de la guerre froide au cours du XXe siècle. Tout en comprenant parfaitement toute l’essence du régime washingtonien et de ses vassaux.

 

Mikhail Gamandiy-Egorov, entrepreneur, observateur politique, expert en Afrique et au Moyen-Orient

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